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Revue de presse

30e édition pour Piano en Saintonge

Sans tapage, le Festival International Piano en Saintonge a trouvé sa place dans le cœur des mélomanes curieux de talents nouveaux. Sans tapage mais avec une clairvoyance qui a permis
à cette manifestation, depuis presque un quart de siècle, d’être la première ou l’une des toutes
premières en France à avoir programmé des artistes dont on a beaucoup entendu parler ensuite : Cédric Tiberghien en 1993, Cédric Pescia en 1996, Bertrand Chamayou en 2002, Jean-Férédéric Neuburger en 2004, François Dumont, David Violi et David Kadouch en 2008, Guillaume Vincent en 2009, Florian Noack en 2011, etc. Voilà ce qui s’appelle avoir du flair !

Après avoir été placée sur la direction artistique de Dominique Merlet, la programmation de Piano en Saintonge est confiée depuis le début des années 2000 à Anne Queffélec.

Alain Cochard

Le Mag, supplément de Sud-Ouest, 29 février 2020

Magazine Municipal de Saintes, Charles Vincent, février 2019

29e édition pour Piano en Saintonge


Saintes : un festival de piano qui fait l’éloge du talent

Sud Ouest, publié le 16/03/2018 à 3h46. Mis à jour à 11h20 par Thibault Seurin

Le Hongrois Balázs Demény, 28 ans, jouera les œuvres de Liszt et Mozart ce soir. PHOTO DR

Piano en Saintonge déroule sa 28e édition avec six jeunes pianistes qui s’attaquent à des monuments, de Chopin à Mozart en passant par Debussy.

Le festival Piano en Saintonge est bien souvent plus ancien que les virtuoses qu’il met à l’honneur. Et cette 28e édition, qui se tiendra aujourd’hui et demain, ne fait pas exception. « On dit souvent que la moyenne d’âge est de 25 ans, introduit le président de l’association organisatrice, Jean-Pierre Girard. Mais ce sont des pianistes qui, pour en arriver à un tel niveau, ont sacrifié une enfance normale, avec une pratique intense dès 8 ou 9 ans et dix ans de travail comme des fous furieux. » La première soirée fera résonner l’abbaye aux Dames des « 24 préludes » de Frédéric Chopin sous les doigts du Franco-Belge Maxime Pilchen. « Il s’est fait connaître car il a osé enregistrer les “24 préludes”. La jouer est une chose mais l’enregistrer… » Ce pianiste partage avec l’illustre Franco-Polonais une grande précocité. Sur scène dès l’âge de 5 ans, Maxence Pilchen à 11 ans lorsqu’il remporte le concours télévisé « Jeunes Solistes » de la RTBF à Bruxelles.

Il partagera la scène de l’auditorium avec le Hongrois Balázs Demény. « Balázs est bien son prénom, contrairement à ce qu’on peut penser en lisant nos affiches. C’est une version hongroise de Blaise, précise Jean-Pierre Girard. Il s’agit d’un artiste tout à fait exceptionnel. » Lui aussi collectionne louanges et prix, à l’instar de celui du concours national d’Île de France, qu’il a remporté en 2017. Balázs Demény jouera la sonate K. 284 de Mozart et « Après une lecture de Dante » de Franz Liszt. Une performance de trente minutes, comme pour chaque pianiste.

Des auteurs méconnus

La soirée de samedi sera « à la fois celle des musiques impressionnistes et les plus belles pages de la musique romantique ». Tanguy de Williencourt proposera du Debussy et « la Vallée d’Obermann » de Liszt. En suivant, Hélène Fouquart, la seule pianiste de cette édition, jouera « Davidsbündlertanze opus 6 » de Robert Schumann. En clôture, Alexandre Lory fera découvrir des compositeurs plus méconnus. « Je pense notamment à Szymanowski, indique Jean-Pierre Girard. Un Polonais qui a une écriture proche de celle de Chopin, avec une idée nouvelle toute les 4 ou 5 mesures. » Il donnera également vie aux œuvres de d’Alexandre Scriabine et « Une Barque sur l’océan » de Maurice Ravel. « Nous recevons tous les artistes à la maison à partir du mercredi, fait remarquer Jean-Pierre Girard. Ils peuvent se rencontrer, assister aux concerts des autres, répéter sur le piano du conservatoire. » Une ambiance familiale qui a pu faciliter, dans le passé, la naissance d’amitiés entre les musiciens. Voire davantage. « Ils sont particulièrement disponibles, rappelle Jean-Pierre Girard. À la fin du concert nous organisons un apéritif où chacun peut échanger avec eux. »

Festival Piano en Saintonge, aujourd’hui et demain à l’abbaye aux Dames, à Saintes. Aujourd’hui : Clément Lefebvre, Maxime Pilchen, Balázs Demény. Samedi : Tanguy de Williencourt, Hélène Fouquart et Alexandre Lory. Tarifs : 25 euros une soirée, 30 euros les deux soirées  ; réduit (moins de 26 ans, étudiants, minima sociaux et demandeurs d’emploi) : 8 à 16 euros  ; moins de 18 ans accompagné : 1 euro la soirée. Renseignements au 05 46 97 48 48.

Un avant-goût de Piano en Saintonge

Sud Ouest, 6 mars 2017

Les pauses musicales étaient offertes par des professeurs du conservatoire ce dimanche matin ©S.J.

Six jeunes talents internationaux du piano se produiront les 17 et 18 mars. La présentation avait lieu hier à l’Abboutique.

L’Abboutique de l’Abbaye aux dames Cité musicale de Saintes était presque trop petite, hier matin, pour accueillir la « dégustation-découverte » consacrée au prochain festival Piano en Saintonge, vendredi 17 et samedi 18 mars. Pour cette mise en bouche, l’Abbaye aux Dames avait choisi d’alterner présentation orale de chacun des six artistes, appuyée d’une bande-son, et prestation des professeurs de piano du conservatoire de musique. Sabine Labussière et Mercedes Mingam, toutes deux professeures au conservatoire, ont ainsi joué du Debussy, du Ravel et du Grieg.

Piano en Saintonge est un festival qui donne à entendre de jeunes prodiges du piano. Les instruments sont mis entre les mains expertes du musicologue Gérard Fauvin, du Domaine de Pétignac. La programmation est réalisée par Anne Queffélec, conseillère artistique du rendez-vous. Cette année, elle a atteint la parité parfaite du plateau.

Le programme

Vendredi 17 mars, à 20 h 30, à l’auditorium de l’Abbaye aux dames : Jean-Paul Gasparian (Beethoven, Prokofiev) ; Paloma Kouider qui n’avait pas pu venir l’année dernière à cause d’une tendinite (Chopin), et Clare Hammond (Scriabine et Stravinsky).

Samedi 18 mars, Josquin Otal (Haydn, Granados, Mendelssohn et Rachmaninoff) ; Orlando Bass (Scarlatti et Rachmaninoff) et Ke Ma (Chopin, Szymanovski et Gershwin).

Contact avec le très haut niveau

Magazine Municipal Saintes, 2016

L’Abbaye aux dames Cité musicale accueillera, les 4 et 5 mars, six jeunes interprètes de haut niveau, sélectionnés par la pianiste Anne Queffélec, conseillère artistique de l’événement

Sud Ouest, publié le 23/02/2016 à 3h34. Mis à jour à 9h47.

Le festival international Piano en Saintonge, opus 26, retrouvera les murs de l’Abbaye aux dames Cité musicale, vendredi 4 et mardi 5 mars, autour d’une idée immuable : « Anticiper et faire découvrir au public la nouvelle génération des grands interprètes ».

Pour cela, deux soirées de récitals données par six musiciens. Ces jeunes artistes, à l’avenir prometteur, ont été sélectionnés par Anne Queffélec, conseillère artistique de Piano en Saintonge. Chaque soir, trois artistes se succéderont, dont deux « anciens », Éric Vidonne et Paloma Kouider. Vendredi 4 mars, place à Guillaume Sigier, qui jouera Brahms et Bartok  ; à Éloïse Bella Kohn, qui jouera Liszt, Wagner, Debussy et Prokofiev et enfin, Éric Vidonne qui jouera Liszt. Chaque pianiste jouera 30 minutes.

Rencontres et master class

Même format de découverte le lendemain, samedi 5 mars, avec Yedam Kim qui s’attaquera à Scarlatti, Chopin et Ravel  ; avec Ryutaro Suzuki qui interprétera Bach, Mozart et Schumann  ; puis avec Paloma Kouider qui proposera du Chopin.

Le festival Piano en Saintonge, ce sont aussi des moments partagés avec les plus jeunes grâce au concours de l’Education Nationale et du conservatoire municipal agréé de musique et de danse de la Ville de Saintes. Aux master class et rencontres, succédera une dégustation-découverte dimanche 6 mars, à 11 heures, à l’Abboutique, en compagnie de l’organiste Cédric Burgelin.

Charente-Maritime Magazine

1999